Budget, l'heure de vérité !

L'adoption de la DM 1 -décision modificative du budget primitif 2014- a donné lieu à quelques vifs échanges entre la majorité municipale et l'opposition de gauche et de droite. Et pour cause ! Toute la campagne municipale de l'équipe sortante a été axée sur sa capacité à gérer avec grande lucidité les finances de la ville, si les columérins faisaient confiance à d'autres, ce serait le chaos pour la ville disait la candidate...

Madame la courte élue, a du se livrer a un exercice bien délicat le 27 Juin dernier: le recours à l'emprunt, effectivement "d'équilibre" les années précédentes, se trouve aujourd'hui bien concret et bien réel avec des charges d'amortissement pluriannuelles! Et puis ces aveux de taille: "ce qui a été fait en matière d'investissement lourds d'équipements sportifs, nous ne pourrions plus le faire aujourd'hui!"

Pour avoir choisi de sacrifier l'école, qui fait partie des obligations légales de la commune, aux équipement sportifs, dont la réalisation aurait pu être étalée dans le temps, nous voilà aujourd'hui face à une réalité coûteuse que l'on a soigneusement masquée le temps d'une campagne électorale! C'est ce qu'a dénoncé avec pertinence Patrick JIMENA dans son propos sur les finances.

Bien sûr d'autres choix auraient du être faits. C'est dès le 30 Août 2007 que j'ai demandé par écrit au maire d'entreprendre la construction du groupe scolaire des Ramassiers! Le voilà réalisé sept ans plus tard! d'autres choix ont été faits, contre mon avis. Les parents élus de l'école Paul Bert le savent bien!

Si j'ai claqué la porte en 2012 c'est bien parce que la majorité municipale refusait de m'écouter lorsque je demandais les investissements indispensables pour l'école!

Nous voici donc avec un emprunt bien réel et concret, il dépasse de loin ce qui avait été prévu. L'opposition est donc dans son rôle de dénoncer ce jeu de dupes.

Mais l'on doit rappeler que si ces recettes (converties en emprunt) sont devenues indispensables, c'est que des dépenses ont été bien mal engagées : bâtiments provisoires à plus de 600 000 € qu'il va falloir détruire, manque a gagner de la participation de l'Etat aux dépenses de la réforme des rythmes pour 160 000 € ... et d'autres choix politiques qui vont entrainer les finances de la ville vers un fort déséquilibre entre les dépenses de fonctionnement et celles d'investissement.

Je reviendrai à ce sujet sur le chapitre des aides aux associations...

C'est à l'heure du budget que sonne la reprise de contact avec les dures réalités!